January 14, 2013

La sagesse de la douleur... (interminé)

Pourquoi souffrons-nous?  Pourquoi ressentons-nous la douleur?  Si je suis esclave de ma peur de souffrir et que ma vie en a subi les conséquences...

(Interminé)

La bonheur est une décision... (interminé)

J'en avais marre de chercher le bonheur...

On m'a dit de prendre un verre de vin, mais j'ai eu la migraine.
On m'a donné des tites pulules roses mais je pleurais tout le temps de ne plus me reconnaître.
On m'a trainée dans les clubs pour m'amuser mais je me retrouvais seule dans un coin à attirer tous les désespérés.
On m'a payé un voyage mais j'ai attrapé la tourista et me suis fait voler mon passeport.
On m'a dit de consulter mais le thérapeutre m'a dit que j'en avais pour plusieurs années.
On m'a ammené voir la mélodie du bonheur mais j'ai trouvé ça trop sexiste.
On m'a donné du chocolat Belge mais c'était tellement bon que j'ai mangé toute la boîte et j'ai fait de l'insomnie et des brûlement d'estomac pendant 1 semaine.
On m'a suggéré d'aller au gym mais dans un mouvement de nonchalence, j'ai perdu pieds et me suis disloquée le genoux.
On m'a dit de lire sur le sujet mais je m'endors avant les 5ème pages.

Et puis...

Une amie qui m'écoutait, ne me dit rien du tout... alors je me mis à lui vider mon coeur... .


(Interminé)

August 11, 2012

DÉSillusion...

Qu'est-il arrivé à Cendrillon,  Blanche-Neige, la Belle au bois Dormant, Peau-d'Ane, la Belle de la Bête, Barbie, Arielle, Jasmine, Pocahontas, Rapunzel, Mulan, Tiana, Esméralda et you-name-it... une fois mariées?

Pourquoi l'histoire s'arrête-t'elle au mariage?

"Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants."

Point final.

Fin de l'histoire.

Le reste est plate.  Sans intérêt.

Disney me doit bien la suite... avec tout ce qu'il m'a fait croire!  Je lève mon verre de lait à tous ces princes de ma vie qui n'étaient que des grenouilles... .  Et à tous ces baisers perdus... .
Secrètement, j'attends toujours ce prince.  Le temps passe et quoique la sagesse m'apprenne à me princessiser intérieurement davantage... j'en suis venue à croire que les contes de fées ne servent qu'à fuir la dure réalité trop commune de l'amour.  

Je dois à Disney ma quête constante vers un amour que je ne retrouve que dans ses films (que j'adore encore) ainsi que mon besoin démesuré d'être soulevée de terre et transportée dans un monde ou seul l'amour existerait et ou je serais heureuse à jamais.  Il en serait fini des hormones, des difficultés financières, des catastrophes environnementales, des magouilles politiques, des famines, des guerres, des actes terroristes, des médias envahissants, du manque de confiance, des peurs, des dépendances, du cancer... puisque je vivrais l'amour Disney... celui ou tout finit bien, ou tout le monde il est beau, il est gentil et ou tout est possible.  Ooooh ouiiiiiii!

Well... DÉSillusion!

J'ai quarante-cinq ans et je réalise que l'amour selon Disney n'existe pas.  Le chercher m'a condamnée à vivre l'enfer de la dépendance affective qui me poussait à croire que mon bonheur se trouvait à l'extérieur de moi, en l'occurrence, dans l'autre.
Que faire maintenant que je le réalise?  Comment vivre l'amour dans la réalité de ce qu'il est dans le quotidien: imparfait et confrontant?  Comment aimer l'autre, prince ou grenouille?  Comment aimer sans attendre que l'autre me reconnaisse, m'étourdisse, me transporte, me valide, me sécurise, me rassure, me protège, me romance, me devine, me vénère, me choie, me réchauffe... me sauve de ce grand méchant monde?  Comment aimer l'autre sans aucune condition, tout en s'aimant soi d'abord?  Comment rester soi, au risque de perdre l'autre, malgré la peur, la honte et la culpabilité?  Comment ne pas chercher à faire d'une grenouille un prince?  Comment ré-écrire sa propre histoire pour y trouver son propre dénouement?


Tiens... je me demande bien ce qu'aurait répondu princesse Diana...


February 20, 2012

" How happy am I willing to be? "

" You do not have to live your life as a tragedy " said Ms Sirois... and it suddenly dawned on me that I had spent the past 25 years of my life as the main character role of a victim... in my own life!
A victim!
Yes me... a victim... the same victim I learned to be until I ran away from home at 19.


Then... this is why... 
I got an ah-ha moment !


Why I had never been enough... or I was too muh...
Why I had never taken the time to be content... always looking for the best, the better, the most, the more, the high, the higher... 
Why I had overeaten and bitched about my weight all in one juicy bite...
Why I could never stay in situations that challenged me to the core... thinking too little of me or the others...
Why I had always searched for that special someone outside of myself to give meaning to my existence... who would believe in me more than I... who would finally parent the inner-child...
Why I had never been good enough for the better-than-I people... 
Why I would admire secretly and hate myself openly...
Why I have been so afraid of my potential... keeping it in a place where not even I could reach it...
Why I would always anticipate the worse at all times... believing the untold part of the fairy tales... 


Anyways, here you see me... as I am... the always and the nevers... " how happy am I willing to be? " Ms Sirois asked us... 
" How happy am I willing to be? "
Victim no more I feel inside my gut... but also wandering what should be next.
I  can hear Ms Sirois reply... "Only one thing!  Do only one thing, but do it well. "
What to do?  what to choose?  So many things, so little time (since I wasted so much time acting as a victim)... what the heck am I to do now if I am no longer required as the main character of my own movie?  Who will I be and become if I am no longer that of which I took for my identity?  
Dunno... really dunno this time.


I know now why some people  who really mattered to me left my life without a word... 
" Choosing different to obtain different results " , right?   If I want to attract happiness, I must leave my story and make a new one...  
Keeping an open mind, an open heart and a free soul... following my intuition (my Higher Power's voice) and creating in all areas of my life.  Making myself available to the world as Life will choose to use me in this life and what I have learned up 'til now. 
We'll see...
I'll keep you posted...



Thank you Maria...

June 21, 2011

Yes !

Starting over.  


After years of not being part of my own life, I taste hope again.
Hope of becoming the second creator of my own life.
Hope of being the best I can be.  


Making sense of these past years of disconnection with myself.  Finding a story worth recovering from... within.


Aspiring to living and letting go of the surviving.  No resistance... 
Saying "yes" to uncertainty regardless... knowing that I will be carried through the experiences, no matter what.


I say yes to a new life... yes to my potential.


I trust that even my fears will not stop what is to come.
I trust that whatever I feel is coming, it is all well... even if it might be painful for a while.


So help me god.
I vote...




...for me!



May 23, 2011

Tout nu...

Pas évident de se dire... encore moins de dire les vraies affaires:  les défis, les défaites, les peurs, les secrets, les trahisons, les rejets, les impuissances, les attentes, les déceptions, les peines, les regrets, les hontes, les culpabilités, les comportements destructeurs, les blessures passées, les souvenirs réprimés, les sentiments d'imposteur, les pensées grises et les idées noires, les limites, les besoins, les différences d'opinion ou de valeurs...

Pas évident...

Et pourtant... ne pas se dire c'est la maladi(r)e qui commence sournoisement, subtilement... nourrie par le besoin d'appartenir, de plaire, d'être aimé, d'être reconnu, valorisé, d'être unique... .
Comme un cancer du silence, la maladi(r)e nous envahie jusqu'à nous déformer de nous-mêmes;  jusqu'au jour ou nous ne nous souvenons plus qui nous étions, ce que nous croyions et ce dont nous rêvions.

Voici le mal social dont j'essaie de me défaire sans relâche à chaque fois que je me dis vraiment authentiquement... au risque d'être perçue comme une faible ou une dérangée. Je ne m'accroche pas beaucoup aux résultats de mes dires mais plutôt à la libération qu'ils me procurent inmanquablement. Quelle joie d'avoir à ma disposition des tas de gens dignes de confiance à qui je peux dire ce qui monte, sans pré-avis ni préparation.

   Voici aujourd'hui qui j'attire dans ma vie, sans effort, car ceux qui ne reconnaissent pas ou ne partagent pas mes valeurs, ne restent pas dans mes parages.

C'est la loi de l'attraction.

May 18, 2011

C'est pas évident...

Ça y est.  Je suis prête... du moins, je crois.
Je suis prête à changer les choses que je peux afin d'atteindre une qualité de vie qui me ressemble enfin.
Je veux réaliser des rêves qui tardent à se réaliser... ralentis par la peur, le manque de confiance et d'estime.
Je veux être utile à d'autres et cesser de perdre du temps précieux sur mon obsession du perfectionisme et sur le spectacle de mon nombril caverneux.
Je veux vivre une vie qui soit à l'unison avec ce que je crois, ce que je pense, ce que je dis, ce que je fais.
Je veux pratiquer vivre ma vie dans le respect de moi-même à tous niveaux: corps, coeur, âme et tête.
Je veux incorporer le plaisir à ma vie... non pas celui qui se trouve dans la fuite, le temps d'une consommation... je veux ce plaisir qui reste perché sur l'épaule, toujours prêt à participer.
Je veux vivre ma vie... malgré tous les malgrés des autres.  Ne mettant plus leurs priorités devant les miennes.  Ne prenant plus soin de leurs besoins au détriment des miens.  N'excusant plus mes limites, mes désirs, mes choix... .


Oui, je suis fin prête... je crois.

April 15, 2011

La persévérance vaut bien la peine que je sois un peu têtue...

J'ai gagné une cause qui me tenait à coeur depuis plus de deux ans.  Mais je n'ai pas poursuivi cette cause par besoin de gagner mais par besoin de me dire, de prendre ma place.  Je sentais que sans nécessairement avoir raison, j'avais un apport important à amener devant les grands de la grande.

Malgré les premiers refus;  puis ensuite, malgré la jurisprudence qui ne pesait pas très lourd de mon côté, j'ai persévéré dans ce que je sentais au fond de moi être ma vérité et par respect pour moi, j'ai poursuivi mon chemin vers prendre ma place et me faire entendre.

Je ne l'ai pas pas fait seule d'ailleurs... en fait, fusse-t'il été de moi-même, je n'aurais pu y mettre tout le temps et le stress que cela implique pour parvenir à la fin.  Merci à ma représentante qui, malgré tous les malgrés, y a cru assez pour m'encourager, me soutenir, m'accompagner et me défendre.

En attendant la décision, qui devait être la dernière, j'ai abandonné le résultat à la vie, me préparant possiblement à vivre une injustice financière qu'impliquerait un refus final.  Aucun ressentiment, aucun regret, aucune attente.  J'avais pris ma place et je m'étais exprimée.  J'avais pour ma part déjà gagné.

Merci mon dieu pour cette leçon de vie qui m'apprend que le but de gagner est souvent décevant - éventuellement - si celui-ci dépend de l'extérieur de moi-même.  N'ayant entretenu aucune attente, la décision en ma faveur ne m'a pas éloignée de ma paix intérieure, me gardant humble et reconnaissante simplement.



April 14, 2011

She shows up!

Je n'arrive pas à dormir. Entre mes reniflements, mes quintes de toux et mes éternuements, je laisse mes pensées vaguer sans (pour une fois) les diriger.
Assise dans mon lit, je me rappelle de la visite récente de ma soeur à une exposition ou se trouve une de mes oeuvres. Je revois son sourire, son positivisme, son intérêt sincère. Je me rappelle sa beauté, sa simplicité, son humour... 


Puis je pense à cette session de photos ensuite, sous un superbe ciel bleu ensoleillé, à laquelle elle s'est gentiment prêtée et pour laquelle elle s'était même un peu préparée.


Pour moi...

Ces pensées me jetèrent soudainement devant une grande constatation:  ma soeur,  malgré tous les malgrés,  still shows-up in my life!   
Alors que des amis viennent et vont, alors que nous n'avons pas une relation de soeurs-siamoises, alors que notre relation semblait lointaine, fragile, détachée... she just shows up!
Et moi qui ai toujours cherché "LA" preuve d'amour que serait certainement une relation de soeurs fusionelles.  Mais je prends conscience que je suis devant un genre d'amour que je ne saisissais pas auparavant.  Comment ne pas avoir vu avant cette nuit, à travers sa présence dans ma vie, sa bienveillance et son désir sincère pour mon bonheur... . Je n'ai pour excuse immédiate que mon fidel perfectionisme et mon egocentrisme... car je ne suis pas sûre d'avoir fait preuve de la même bienveillance à son égard, possiblement trop distraite par l'envie, la comparaison et la jalousie. 
Eh oui, j'en suis. 

Sachez désormais que ma soeur est une femme d'une beauté intérieure égale à sa beauté extérieure.  Lorsque je la regarde du coin de l'oeil,  je suis honorée de l'avoir dans ma vie. Je n'ai pas toujours pu l'être auparavant, et je souhaiterais changer cela... peu importe comment.
J'ose espérer que cette prise de conscience ne pourra qu'apporter du plus dans ma vie... peut-être est-ce là une belle opportunité que dieu m'envoie de laisser aller des ressentiments génétiques et de regarder cette femme qui me ressemble, dit-on, avec un oeil nouveau d'être humain.

Que dieu me surprenne maintenant!

March 08, 2011

Ma flamme...

Je ne serai jamais la médecin, la juge ou l'avocate des rêves non-réalisés du père.
Je ne serai jamais la femme que le père aurait voulu aimer.
Je ne serai jamais un flambeau de famille, celui que l'on porte fièrement aux yeux de tous pour sauver la face.
Je n'aurai jamais le corps de mes soeurs, l'abondance du frère, la blancheur et la chevelure de la princesse du père.
Je ne serai jamais une femme, une fille, une citoyenne, une employée complaisante, douce et soumise.
Je ne pourrai jamais investir toute ma vie dans une chose, une personne ou une croyance au détriment de moi-même.
Je ne pourrai jamais donner tout ce que je suis par allégeance ou par besoin d'appartenance.  
Je ne pourrais jamais complètement être celle qui se tait, qui oublie ou qui fait semblant;  celle qui dirait "oui" pour acheter la paix.
Je ne pourrais jamais accepter l'injustice.
Je ne pourrais jamais accepter la vérité d'une majorité comme étant celle de tous.
Je ne pourrais pas jurer d'une vérité, même de la mienne. Le doute est mon gage de mon humilité.


Je ne m'effacerai pas pour éviter de déranger.
J'existe.
J'existe pour chercher, trouver, apprendre, créer et transformer.
Je suis née pour réaliser une mission au delà des yeux des Hommes.
Je suis née pour donner et recevoir dans chaque expérience humaine présentée à moi.
Je suis née avec un talent, un don ou une passion pour le courage, la parole, l'écriture, la créativité, la sympathie, l'amour, l'accueil, l'écoute, le partage, la force, la sagesse.
Je suis née pour donner à la vie quotidienne, une épice spirituelle et ainsi offrir mon expérience et mon espoir.
Je suis née pour que se manifeste autour de moi la preuve d'une force divine extraordinaire.
Je suis née pour rendre notre monde un peu meilleur.


Rien ni personne ne peut retirer de moi ma flamme: pas mon passé ni celui des autres, des communautés ni du monde;  pas mon présent plein de doutes et de quêtes, ni même le futur incertain.




Je brûle de vivre.



YESTERDAY'S...